Méthode de recrutement récente, la cooptation née dans les années 2000 a accéléré son développement après 2012.
Cette pratique, qui consiste à recommander une personne de son réseau, est une stratégie prisée des ressources humaines pour dénicher le candidat idéal.
On parle également de “parrainage” ou de “recrutement participatif“, un concept en phase avec le digital et les aspirations des générations Z, sensibles au travail collectif et participatif.
Des plateformes vidéo, comme LinkedIn, ont fortement contribué à démocratiser cette pratique. La cooptation permet de dénicher des profils expérimentés.
Mais attention à ne pas brûler les étapes …
La cooptation : le ticket gagnant du recrutement ?
42 % des entreprises passent par la cooptation pour recruter leurs cadres, pour seulement 9 % de concrétisation Source : Apec, Sourcing cadres – édition 2018.
Ce n’est donc pas le modèle de recrutement miracle. Sur le papier, adopter la cooptation est séduisant.
Pour les directions de ressources humaines, c’est à la clé obtenir des candidatures qualifiées en phase avec la philosophie de l’entreprise. C’est également une méthode économique qui remplace le sourcing des candidats. De plus, le système de récompense permet de fidéliser les collaborateurs et renforce leur appartenance au groupe.
Pour le service communication, c’est l’opportunité de valoriser l’image de marque de l’entreprise avec comme vecteur des salariés ambassadeurs.
En pratique, si l’entreprise n’a pas développé une politique de management participatif, ou le sens de l’écoute, l’effet peut-être tout aussi inverse. La récompense peut être perçue comme du favoritisme, et le concept même de cooptation considéré comme du piston ou copinage. Mal encadrée, mal expliquée, la cooptation peut même engendrer une dégradation du climat social dans l’entreprise.
Intégrer les bonnes pratiques
Avant de se lancer dans une campagne de cooptation, interrogez-vous sur le capital sympathie auprès des salariés.
La cooptation doit véhiculer l’état d’esprit de la société. Il est donc inutile de tricher ou de corriger, vous n’obtiendrez aucune adhésion. Ensuite, travaillez le programme en lui-même, c’est-à-dire jouez la carte de la transparence et de la pédagogie en expliquant le programme. Les candidats recommandés sont dans les mêmes conditions de recrutement que les autres aspirants au poste proposé.
Le système de récompense est clairement défini, dans le montant de la rémunération comme dans les conditions d’attribution. Ajoutés à cela, le service communication et le service des ressources humaines doivent bâtir ensemble un programme de cooptation pour transmettre aux collaborateurs un message clair et explicite.
Réussir son programme de cooptation
Charte des valeurs, kit de cooptation, livre blanc, bon nombre d’outils peuvent venir encadrer le dispositif en détaillant les principes, les avantages pour la société et le collaborateur.
Il faut insister sur le côté gagnant – gagnant…
Pour faire connaître votre programme de cooptation, vous pouvez vous appuyer sur : un site internet dédié, l’intranet de l’entreprise, l’affichage interne…
La vidéo est un très bon vecteur de communication interne pour expliquer et engager les collaborateurs.
Particulièrement adaptée à ces processus de diffusion, une vidéo dessinée ou un motion design transmettent un message impactant et efficace.
Très appropriée au digital, la vidéo est particulièrement virale sans déformation du message de l’entreprise.
Le groupe Kiloutou engagé dans l’implication de ses équipes et de ses processus de recrutement, a utilisé la vidéo pour renforcer son programme de cooptation : Coopter c’est gagner :
La vidéo dessinée marque les esprits par son dynamisme et son message impactant.
En 3 minutes, une vidéo dessinée peut tout expliquer, tout présenter de manière ludique et engageante.
Rien de mieux pour lancer votre programme de cooptation et donner envie de rejoindre votre entreprise…
Et si vous donniez un peu de peps à vos recrutements ?
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